Sur les greens

Parce que les golfeurs raffolent des greens parfaits, Dieu a créé le Pays basque ! Sa première mission, choisir les meilleurs emplacements. Huit jours de travail intensif, pour huit golfs taillés sur mesure.

Jour 1, trouver un fief. Un parcours d’un vert puissant dessiné sur mesure par un architecte du golf où les célébrités ne viendraient pas que pour s’y montrer. Le berceau est vite choisi, ce sera Chantaco, et l’architecte un britannique renommé, Harry Cost. Espace, vallons, obstacles d’eau ravissent un parcours 18 trous. Les champions s’y pressent. 
 
Jour 2, 3, 4, 5, trouver des panoramas sur la mer. Plusieurs lieux font l’affaire. Incapable de faire son choix, Dieu les garde tous. Le premier, il l’installe sur le haut des falaises de Biarritz. 34 hectares vue mer, à deux pas du phare, 70 bunkers, des greens rapides, un rough discret. Le second, il l’imagine presque au ras de l’eau, un practice de 13 ateliers qui fusionnera avec la plage d’Ilbarritz. Le troisième, plus inattendu, s’offrira une vue sur la baie de Saint-Jean et un panorama époustouflant au trou numéro 17, sur un parcours fortement vallonné, qui se mérite. Le dernier, son préféré, chevauchera la pinède de Chiberta avec un lit de sable battu par les vents, dans le plus pur esprit des links britanniques.

Jour 6 et 7, ressentir la terre. L’architecte américain Rocky Roquemore est missionné à Bassussarry pour créer un fairway avec vue sur les Pyrénées, orné de chênes centenaires, voire d’un petit côté sauvage. Mission accomplie. Un peu plus loin, Dieu repère le Château d’Arcangues, entouré de 70 hectares de prairies vallonnées, un nouveau coup de cœur.

Jour 8, se faire un dernier plaisir. Un golf inattendu, champêtre, bucolique, presque poétique. 18 trous à Souraïde, à mi-chemin entre la mer et les montagnes, vallonné. Il l’appellera Epherra.